Des 3 passoires de Socrate au 1er accord toltèque : de quoi méditer sur ce que nous disons…

Des 3 passoires de Socrate au 1er accord toltèque : de quoi méditer sur ce que nous disons…

Des outils de lutte contre les rumeurs

Nous avons tous été victimes ou témoins de bruits, de on-dits, de rumeurs, de ragots dans notre vie personnelle, familiale, sociale ou professionnelle.

Cela peut paraître anodin de répéter ce que j’ai entendu, vu ou entendu dire. Or, certaines situations peuvent être absolument dévastatrices, non seulement pour celui qui en est victime mais également pour celui qui colporte. J’ai vu des institutions dans lesquelles, cela se faisait tellement naturellement au quotidien que plus personne n’y prêtait attention – c’est commun, c’est simple et normal ! – mais où la souffrance au travail était palpable, sous des masques de « tout va bien chez nous! ». Les conflits froids ou larvés, basés sur des non-dits, sont les pires… Dans ces cas, le lien entre collègue est rompu et la confiance perdue. C’est, alors, un travail de longue haleine qui attend ces équipes pour reconstruire une relation de qualité.

Après lecture de ceci, j’espère que vous réfléchirez à deux fois, (voire trois !) avant de parler de quelqu’un ou de répéter quelque chose que vous avez entendu dire !

Alors, sortez les passoires et filtrez, comme nous l’enseigne Socrate !

A méditer…

Et, comme dit  le vieil adage : »tournez 7 fois la langue dans votre bouche avant de parler! »

« Que ta parole soit impeccable ! »

C’est le premier accord toltèque de Don Miguel Ruiz, chamane mexican qui nous invite à parler avec intégrité, ne dire que ce que nous pensons et ne pas utiliser la parole contre nous-même, ni pour médire d’autrui.

Nous avons vu que la médisance est partout, nous avons appris à l’utiliser et en sommes devenue esclave. Sans y faire attention, nous jugeons ou critiquons constamment les autres mais il est devenu tout aussi naturel de faire la même chose avec nous-même. La preuve en est les sempiternels injonctions du genre « Je suis nul », « Je suis incapable »,  « Je ne sais pas chanter ou dessiner » ou « Je suis trop gros » que nous entretenons à notre sujet.

Si vous avez peur de prendre un crayon ou de montrer vos dessins, par exemple, c’est probablement parce que quelqu’un vous a dit un jour que vous dessiniez mal, ou quelque chose s’en rapprochant, et que vous y avez cru. Vous avez donc cessé  de dessiner même si c’était une chose que vous aimiez beaucoup faire, pour préserver votre estime personnelle et votre sentiment de compétence. Alors qu’en vous entraînant un minimum vous auriez pu être très doué, et prendre du plaisir à cela.

Ces paroles négatives qui polluent notre mental ne sont que projections et images faussées en réponse à ce que nous croyons que l’autre ou le monde pense ou attend de nous.

Prendre conscience que votre parole a une importance capitale  aura donc des effets surpuissants, surtout si vous l’utilisez de la bonne façon.

 

  • Exercice pratique : Essayez donc pendant une journée entière 
  1. de vous concentrer sur ce que vous vous dites à vous-même.
  2. de faire attention aux interactions que les gens ont entre eux et que vous avez avec eux

Une fois que vous aurez conscientisez que vous jugez les autres ou vous-même des dizaines de fois par jour, apprenez à faire la chasse aux pensées négatives, à ne plus juger à tout va pour n’importe quoi, à être plus indulgent envers vous-même et envers les autres !

  • Conclusion : parlons peu, mais parlons vrai, en valorisant aussi nos atouts et ceux d’autrui. Face à une situation précise, exprimons nos sentiments et nos besoins plutôt que nos jugements ! Commencons par nous donner des signes de reconnaissance positifs : à nous dire ce qui va bien, ce qui a bien fonctionné, ce que nous avons apprécié

Les 4 accords toltèques

Les 4 accords toltèques – Don Miguel Ruiz

 

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